31 Mars 2019
Excellent article de Guillemette ODICINO dans cette revue.
A l'heure ou Agnès VARDA s'en va vers un autre scénario, mon modeste hommage à moi c'est de lui offrir le travail de ces enseignants d'une école Républicaine Française sur le cinéma avec des jeunes enfants.
En effet j'ai toujours considéré que cet art, le 7ème dit-ont, devait être enseigné obligatoirement pendant toute la scolarité ( du CP à la terminale ) au même titre que la musique, le dessin, le français et même les mathématiques et sciences humaines, maintenant " de la terre " .
Combien d'enseignants qui organisaient des séances appelées autrefois " ciné-club "subissaient les sarcasmes désobligeants de leurs collègues des matières dites nobles en salle des professeurs ou en conseils de classes ?
Les visionnages puis les échanges suscités par tels ou tel films me semblent bien plus bénéfiques qu'un cours d'enseignement moral et civique décrété par l'organisation administrative des programmes scolaires.
Pour être juste, l’institution a mis maintenant à la disposition des maîtres des outils et moyens modernes pour favoriser les élèves à l'éducation à l'image, mais cela restent toujours, peut-être pas marginale mais encore connoté " bon pour une classe de découverte ou un atelier spécifique " et pas enraciné dans le socle incontournable des savoirs.
C'est un des rares moments dans la scolarité d'un élève ou l'on peut faire émerger et développer son SENS CRITIQUE.
Mais est-ce que notre société numérique a encore besoin d'hommes qui pensent et exercent leur droit à ne pas être d'accord autrement que par la violence mais uniquement par le verbe de la rhétorique * ?
* Pour ne citer qu'un des 5 piliers de la rhétorique : l'inventio (invention ; art de trouver des arguments et des procédés pour convaincre),