NOUVEAUX PARIAS ?

Je vous recommande ( après mes quelques modestes réflexions personnelles ) fortement l'excellent article de Olivier TESQUET dans TELERAMA.

L'avènement du numérique et de son économie a été en soit une bonne chose. La liste serait trop longue  à dresser et ne soyons pas de mauvaise foi, tous les jours même les plus réfractaires utilisent ces moyens nouveaux moyens de communications. Qui va encore dans une cabine téléphonique ? Qui n'envoient pas des SMS, etc...

Ce n'est jamais l'outil de progrès en lui même qui est mauvais mais ce que les hommes en font ( voir l'arrivée de la machine à vapeur, la montgolfière, l'électricité, le nucléaire, etc.. ).

L'économie numérique à donc aussi créer son sous prolétariat, son esclavage moderne, ses files d'attente énormes de distributions de repas pour les jeunes et les " seniors " pour parler pudiquement.

Pourquoi ? L'ont vous dira d'emblée que c'est la faute à la mondialisation. Je ne le crois pas car elle était déjà en marche bien avant la création des ordinateurs à cartes perforées puis du monstre IBM qui occupait une pièce entière.

C'est l'homme, concepteur de l'outil, qui involontairement ou par cupidité le laissera filer entre des mains malveillantes.

Très vite l'économie numérique a été récupérée par des plateformes impersonnelles non identifiées, gavées par les fonds de pension en provenance de nos amis des USA les champions de l'économie libérale dite décomplexée. La cohorte des dérivés s'est immédiatement engouffrée dans les vides juridiques nationaux et la génétique artificielle a enfanté, l’uberisation, l'auto-entrepreneuriat, les GAFA, etc...

C'est alors que les nations, leurs gouvernements et chefs d’État ont fait preuve d'une cécité complaisante et pour certains de complicité active et permissive pour ne pas employer des qualificatifs plus durs. Ils n'ont pas exercé leur devoir de régulation qu'ils auraient dû imposer à cette nouvelle forme d'économie, afin de canaliser, encadrer et corseter ces outils numériques qui ont, sans vergogne, développer une paupérisation des populations et surtout accentuer la dégradation et la dignité humaine des personnels travaillant dans ces plateformes.

La technocratie et la finance mondiale ont pris le pouvoir sur les seuls décideurs légitimes dans les démocraties, LES ÉLUS POLITIQUES.

Je crains que nous n’ayons guère avancer depuis ZOLA !

"Chez Uber ou Deliveroo, vous serez toujours face à un algorithme opaque"

Les plateformes numériques favorisent l'émergence d'une nouvelle précarité. Et c'est un rapport officiel, remis par Jean-Yves Frouin au Premier ministre, qui en fait le constat. Explications av...

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