MAIS OU SONT-ILS PASSES....

tous les bataillons du renouveau charismatique si appréciés de JP2 et Benoit 16 qui garnissaient abondamment  les rangs traditionalistes de l’Église catholique et même celles des manifestations diverses et variées contre des lois Républicaines ?

Silence radio, pas une voix dans les médias, tous terrés et terrifiés au fond du cénacle, pas une âme charitable pour défendre les mitrés Français qui semblent étonnés d'être expulsés de ce qu'ils croyaient être leur forteresse médiévale diocésaine !

Je vous recommande cette tribune parue dans le monde d'hier d'Anne SOUPA. Elle explore deux voies.

En ce qui me concerne c'est d'abord la première voie qu'il faut emprunter, celle de la déconstruction de TOUT ce qui représente l'ordre ancien mis en place par l'homme ( interprétations fausses, appropriations inexactes, accaparations parfois malhonnêtes de la parole du Christ, etc.. débauches de biens et fastes ridicules, luxures, forfaitures en créant une institution que n'a jamais souhaitée le Christ.

" ...... L’argument théologique est simple : .......Les plaies dans lesquelles elles invitent à mettre les mains sont la sacralisation du prêtre – cette dérive théologique qui laisse croire que Dieu est complice de l’abus –, une masculinité omnipotente et arrogante.." ........ceux qui s’appuient sur des convictions fortes affichent leur désir de reprendre le chantier depuis les  fondations ...... et sans le pouvoir absolu des évêques. "

La deuxième voie à mon sens devra arriver après la déconstruction mais ce n'est pas l'une ou l'autre mais ensemble dans la temporalité.

En ce qui concerne la réforme je me distinguerais de Anne SOUPA et n’emploierais pas le mot " s'appuyer ou revaloriser "  mais au mieux cogérer, associer et même gérer la pastorale qui n'aura peut-être plus les périmètres actuels ( diocèses, doyennés, paroisses, etc..... ) complétement dépassées, archaïques et médiévaux et les mêmes acteurs afin de caser absolument un ou des pasteurs sous un clocher en employant des dérives parfois douteuses ?

"....L’autre voie est de revaloriser ( je préfère  "donner toute sa place ")  aux laïcs, en vertu de ce qu’on appelle le « sacerdoce baptismal », terme du Nouveau Testament qui donne un caractère sacré au peuple chrétien du fait de son baptême (alors que le « sacerdoce ministériel », celui des prêtres, n’y est jamais mentionné). Un autre appui de taille vient du choix par Jésus des douze. Contrairement à ce qui se dit communément, les douze ne sont pas un club de happy few, mâles et célibataires, mais ils évoquent aux oreilles des auditeurs de Jésus les douze fils de Jacob, l’ancêtre du peuple hébreu. Jésus a donc confié son Église à l’ensemble du peuple, symboliquement constitué des descendants de Jacob. A « tous » et non pas à « certains… »

Chère Anne SOUPA, ce n'est plus une réforme que l’Église catholique doit entreprendre mais un  CONCILE celui de  VATICAN III ou PARIS I !

Pédocriminalité : " Pour se réformer, l'Eglise doit s'appuyer au plus vite sur les laïcs qui sont à son service "

TRIBUNE. La théologienne Anne Soupa, qui vient de lancer un appel à la " démission collective des évêques " catholiques après le rapport Sauvé, estime, dans une tribune au " Monde ", que le ...

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/12/pedocriminalite-pour-se-reformer-l-eglise-doit-s-appuyer-au-plus-vite-sur-les-laics-qui-sont-a-son-service_6097966_3232.html