THE QUEEN...

Ce n'est pas pour rien que Helen MIREEN a reçu à Venise le prix de la meilleure interprétation. Au risque d'être redondant je dis : ESPOUSTOUFLANT.

Une bonne peinture des débuts du blairisme et de la société anglaise de la fin des années 90. Un film pudique et fin non dénudé d'humour très " british ", qui cependant brosse à la hache certains portraits peu élogieux.

Elisabeth II nous apparaît sincère mais rigide et victime de son éducation et de sa solitude. FREARS nous la dépeint comme intègre ( Je le crois ) mais entourée d'un mari quelque peu rustre et d'une mère scotchée sur l'année 1953.

Quelques pistes sérieuses concernant l'exercice solitaire du pouvoir et l'utilité de la monarchie constitutionnelle sont proposées à notre réflexion. Mais un peu court sur la caricature du New-Labour. Nous pourrons aller aussi loin que nos esprits le voudront !

Par contre je ne savais pas que " QUEEN MAM " aimait ses gins quotidiens  avec des olives vertes. !