20 Novembre 2022
Cet excellent article de Michel Bezhakh dans TELERAMA du sociologue Manuel Schotté pose bien le problème sociologique mais à mes yeux passe un peu trop vite sur l'aspect financier en l' effleurant avec le mot marchandise.
Pour bien comprendre à mon sens, il faut lire aussi un autre article paru dans MARIANNE plus " Trash ", LES 11 SALOPARDS QUI ONT TUE LE FOOTBALL de Louis NADAU . Lui décortique à fond le sale volet financier sordide qui a conduit ce sport vers son industrialisation et qui engendre un esclavage doré des stars en les vendant au poids de leurs prouesses individuelles.
Ils abordent tous les deux d'une manière différente les cohortes de supporteurs qui ne sont finalement que les façades populaires ( moi je dirais volontiers - populistes - ) et sociales au service des nababs du capitalisme triomphant.
Ces masses dites populaires parfois féroces qui pour certains d'entre eux engloutissent pour un droit de voir " in situ " , leur RSA, les allocations : chômage, rentrées scolaires, logement, chèques de toutes natures, etc.. destiné à faire vivre leur famille, ne sont finalement que les marionnettes et les affidés du grand capital. D’ailleurs ce sont souvent les mêmes qui manifestent pour telles ou telles revendications sociales justifiées ou qui naguère stationnaient dans les ronds points ! Pour faire un peu dans la caricature facile , c'est l'opium du peuple distribué largement par les " maîtres de forges ".
Ils analysent aussi la complicité des pseudos " coachs ", entraineurs, cohortes de spécialistes multiples, tous regroupés sous le vocable de " staff ". Il en va de même avec les médias. Là aussi il y a trop plein de consultants. Ils organisent la porosité entre toutes ces composantes. Quant aux politiques leur sort est réglé en grands courageux qu’ils sont : C'est, ONT à gagné, ILS ont perdus .
À la fois star et marchandise, le paradoxe du footballeur
Ce sport se joue à onze contre onze, mais la performance individuelle y compte plus que tout. À la fois riche et traité en marchandise, le footballeur est un cas à part, explique le sociologue ...