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LA GRANDE MISERE DES CAF !

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Non, je ne vous parlerai pas du feuilleton misérable de l'UMP, non  plus de celui de ARCELOR-MITTAL et encore moins  de l'aéroport  du grand ouest, mais des CAISSES D'ALLOCATIONS FAMILIALES sujet autrement plus important pour les pauvres gens et surtout pour les familles en difficultées dans l'hexagone.

 

Pour cela, je vous invite à lire un article évidement,  comme toujours, extirpé d'un journal révolutionnaire !

 

LA GRANDE MISERE DES CAF.

 

Cet important acquis social de 1945 est  d'une  importance capitale  pour la politique  familiale de notre pays. C'est un des fleurons du système de répartition et de péréquation d'une partie de la richesse nationale. Ces allocations très diverses sont aussi un facteur de rééquilibrage indispensable qui amorti les dégâts sociaux causés par les crises économiques successives.

 

Elles sont aujourd'hui dans un état de délabrement assez inquiétant !

 

Leurs services étouffés et asphyxiés par 20 ans d'insouciance de la part  des pouvoirs publics et parfois des instances locales qui n'ont pas su au bon moment prendre des décisions courageuses quand à la restructuration et la modernisation en profondeur de cette institution.

Je prendrais un seul exemple celui de l'offre des démarches inter-actives sur internet qui est très pauvre et quasiment inexistante.

La seule réponse à la modernisation a été bien évidement de suivre le refrain de la gestion de la mode ultra libérale,  et la diminution des effectifs de salariés.

Ce n'est pas non plus, en installant des standards téléphoniques automatiques et  des boites à tickets pour le grand public que l'on initie une grande politique de réformes.

 

L'erreur a été de croire quand centralisant pratiquement toutes les décisions à la CNAF au détriment des instances locales paritaires, des économies d'échelles seraient faites. Faux !  Il est prouvé qu'une centralisation forcée engendre plus de sur-coûts qu'une saine gestion économique restreinte au plus près des usagers.

 

Par contre il faut bien reconnaître que les crises économiques à rép^étition ont multipliés fortement le nombre d'allocataires..

 

Cette redistribution qui ne ce fait pas ou très mal aggrave sérieusement la précarité au lieu de l'amoindrir ! 

 

 


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