Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

JE M'ACHARNE !

" Je m’appelle Isabelle, je suis professeur agrégée de lettres modernes dans un lycée de centre-ville en Savoie, mère de 3 jeunes enfants (7, 5 et 2 ans) et comme de nombreuses familles nous avons choisi l’instruction en famille pour cette rentrée. Par simplification, je dis généralement aux gens que nous faisons l’école à la maison. Mais ce n’est pas vraiment cela. Notre source d’inspiration vient plutôt du concept anglo-saxon de unshcooling qui consiste à accompagner l’enfant dans ses centres d’intérêt et à apprendre à travers les situations de vie. "

Je n'y tiens plus et vais être d'une grossièreté inouie :  " Quelle c......... " !

Qu'elle fasse ce choix n'est pas problématique, sa liberté de choix  est respectable, mais alors pour être cohérente jusque au bout des ongles elle doit sine die démissionner de l’Éducation Nationale afin de laisser son salaire à un jeune enseignant qui croit aux valeurs de l' enseignement Républicain.

C'est trop facile de cracher dans la soupe servie par les contribuables de la Nation.

Je suis stupéfait devant cette montagne de stupidité !

Maintenant parlons de : " L'instruction en famille redonne tout son sens à la notion de parentalité ".

Cet agrégée devrait à mon sens se plonger dans la définition de la parentalité et surtout ne pas confondre la définition de chaque mot  que je soulignerais plus loin.

Je cite d'éminent spécialiste de la parentalité.

La parentalité se définirait selon trois axes nommés l’axe de l’exercice, l’axe de l’expérience et l’axe de la pratique de la parentalité.

  • L’axe de l’exercice de la parentalité peut se définir comme se rapprochant du domaine juridique puisqu'il regroupe l’ensemble des droits et des devoirs qui se rattachent à la fonction parentale et à la filiation, à titre d’exemples on peut citer l’autorité parentale ou encore la transmission du nom.
  • L’axe de l’expérience de la parentalité pourrait être qualifié d’axe du ressenti de la parentalité, il est en effet intimement lié à l’affect. Il souligne l’importance du décalage entre l’enfant imaginaire et l’enfant réel et son incidence sur le fait de se sentir ou non parent d’un enfant.
  • L’axe de la pratique de la parentalité se définit par l’ensemble des actes de la vie quotidienne de l’enfant : alimentation, éducation, soins… Cet aspect de la parentalité peut être délégué à une tierce personne dans le cas de placement de l’enfant.

L'éducation, oui, incombe à la parentalité , mais ne pas confondre avec l'instruction ou les enseignements des savoirs, qui dans notre République Française de par les lois de 1789 puis complétées par celles de 1882 et 1886  est confiée à un ou des services de l’État avec l'obligation faites aux citoyens d'y soumettre leur progéniture issue de la parentalité.

Un individu peut avoir reçu une parfaite éducation et devenir un parfait ignare et un érudit, un parfait mal embouché ou malappris !

Que je sache à ce jour nous ne sommes pas encore devenus Anglo-saxons  et pour certaines innovations pédagogiques comme " unshcooling "  ( j'avais cru lire que cette personne était agrégée de lettres )   il est conseillé fortement de déménager sous d'autres cieux plus propices aux essais scolaires identitaires.

La notion de parentalité à fort à faire avec l'éducation qui reste souvent bien défaillante.

Pour " enfoncer le clou " une nation n'est pas une somme d'individualités qui au gré de raisons multiples et variées décident de créer de multiples petits arrangements personnels pour les promouvoir bons pour le pays.

C'est un rassemblement d'individus qui s'unissent pour former une communauté de sens, de projets politiques, de lois , d'établissements, etc... qui seront au service de chacun et formeront la NATION.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article